Pendant la pratique des Triangles, la tête est orientée vers le ciel, une main se tend vers le Cosmos, symbole du principe mâle (Purusha). Les pieds s’affirment sur La Terre. Le corps est au centre. Durant la pratique on cherche à Unir la Terre et le Ciel pour atteindre la Béatitude.

Par la pratique de Trikonasana, l’écartement des jambes représente un triangle isocèle dont les angles symbolisent trois états : Sat (existence) correspondant à l’état d’éveil, Chit (connaissance) correspondant à l’état de rêve, et Ânanda (félicité) correspondant à l’état de sommeil profond.

Il y a de nombreuses variantes avec un écartement des jambes plus ou moins grand

Lorsque les jambes ont un écartement égal à deux coudées cela s’appelle « Utthita Trikonasana ». Lorsque les jambes ont un écartement beaucoup plus important, tout en conservant le mollet de la jambe pliée à la verticale cela s’appelle « Utthita Parsvakonasana ». La main droite vient se placer sur ou près du pied droit. Lorsque que les postures se font avec une torsion en amenant la main droite vers le pied gauche, cela s’appelle « Parivrtta Trikonasana » quand les jambes ont deux coudées d’écartement, et « Parivrtta Parsvakonasana » dans un écartement plus grand.

Sri Mahesh place des variantes que B.K.S. Iyengar appelle « Virabhadrasana », dans les variantes de Trikonasana, puis il ajoute des variantes avec les poings placés sous le creux des aisselles. Cela paraît assez confus, mais vous vous y retrouverez en regardant les photos des variantes de la posture ci-dessous.

Les bienfaits des différentes variantes sont très importants :  Renforce la musculature des jambes, assouplit les hanches, les épaules. Les pieds, mollets, chevilles, genoux, cuisses sont renforcés. La pratique régulière permet de remettre en place soi-même presque toutes les vertèbres. Aide à guérir les lumbago, développe la cage thoracique, redresse le dos. Corrige la mauvaise position des épaules. Permet un travail d’équilibre.

On peut considérer ces postures comme des bases de Yoga très importantes qui vont toucher une grande partie de l’anatomie, de la physiologie. L’énergie qui se dégage de celles-ci est impensable.

Pour la concentration, le regard est dirigé vers le bout des doigts de la main tendue vers le cosmos.