SIRSÂSANA

SIRSÂSANA

Posture sur la tête

Selon Sri Mahesh : Sirsâsana est considéré comme l’un des âsanas les plus importants du Yoga. C’est le Roi des âsanas, le siège du Brahman, de l’âme. Il symbolise l’union de Shiva (pure conscience) et de Shakti (énergie agissante). Son rôle est à la fois physique et spirituel. La tête est le centre des qualités sattviques qui gouvernent le discernement. Le buste est le centre des qualités rajasiques qui gouverne les passions, les émotions et les actions. La région sous le diaphragme est le centre des qualités tamasiques qui gouverne la satisfaction des sens tels que les plaisirs de la nourriture et de la boisson, les émois et plaisirs de la sexualité.

Selon B.K.S. Iyengar : La pratique régulière de sirsâsana apporte un afflux de sang pur et sain dans les cellules du cerveau. Cela les régénèrent de sorte que la faculté de penser augmente et les idées deviennent plus claires. Cet âsana est tonique pour les personnes dont le cerveau se fatigue vite. Il assure une bonne irrigation des glandes pituitaire et pinéale du cerveau. Notre croissance, notre santé et notre vitalité dépendent du bon fonctionnement de ces deux glandes.

Malgré l’importance de la posture, on trouve peu de symbolisme concernant celle-ci.

Avant d’entreprendre cette posture, il est très important de préparer le corps, muscler la nuque, redresser le dos, régler les peurs de rouler en arrière avant de monter complètement les jambes. Mieux encore, est le fait de bien maîtriser les postures de sarvangâsana et halasana avant d’entreprendre la posture de sirsâsana. Quand on commence à prendre la posture, il est déconseillé de se mettre contre un mur, cela permet de se placer sur la tête avec des problèmes vertébraux, lordose, cyphose, scoliose, etc,. DANGER, s’adresser à un professeur compétent qui réalise lui-même Sirsâsana.

Sri Mahesh enseigne : Sirsâsana se pratique après halasana et sarvangâsana. Puis il écrit, la posture est maintenue trois minutes maximum. Pour B.K.S. Iyengar : c’est le contraire. Pratiquez sirsâsana, puis sarvangâsana et halasana. Apprendre à tenir la posture cinq minutes, ensuite on effectue les différentes variantes. On peut effectuer ces variantes après être resté immobile en sirsâsana jusqu’à quinze minutes.

En rapport à ma propre expérience de pratique régulière depuis près de trente années, l’enseignement de B.K.S. Iyengar est plus juste, il n’y a aucun problème à rester jusqu’à vingt minutes dans la posture, voir plus. Et l’ordre dans lequel Iyengar enseigne les postures est plus juste aussi pour les raisons suivantes : La pratique de sirsâsana produit beaucoup d’énergie, donc pratiquée seule elle risque de créer des problèmes de nervosité, d’hypertension, d’insomnie. Le fait de suivre l’ordre sirsâsana, sarvangâsana puis halasana équilibre la tension artérielle et permet d’effectuer ces pratiques sans risque. Alors que le fait de terminer par sirsâsana laisse ce trop plein d’énergie stocké dans le corps.

Bienfaits de Sirsâsana : Aide à contrôler le mental, permet de renforcer l’acuité visuelle. Équilibre le système nerveux, la circulation sanguine, régénère le cerveau et améliore la mémoire. L’augmentation de la pression sanguine dans le cerveau contribue à stimuler l’hypophyse. Certains prétendent que l’âsana renforce les vertèbres grâce à un dépôt de calcium ? La peau du visage se déride et Sahasrara chakra est activé. Permet de traiter efficacement les : rhume, angine, bronchite, asthme, bien qu’on aura l’impression au début que tout cela s’aggrave. A pratiquer en cas de fatigue, de faiblesse nerveuse, de mauvaise haleine, d’hémorroïdes, de maux de tête, de migraine, de manque de tension, de problème d’incontinence.

B.K.S. Iyengar la propose pour le traitement de l’amnésie, de l’épilepsie. Renforce l’appareil pulmonaire, réchauffe le corps, améliore le taux d’hémoglobine dans le sang.

Les nombreuses variantes permettent d’assouplir la colonne vertébrale et de la renforcer. Consolide les muscles du cou.

Conseil de prudence : En cas de problème des vertèbres cervicales, d’arthrose de celles-ci, d’hypertension, de problèmes cardiaques, bien que la pratique effectuée avec beaucoup de vigilance et de constance permettra l’amélioration de tout cela.

S’adresser à un professeur compétent qui réalise lui-même Sirsâsana